La légende la plus célèbre sur l'origine du jeu d'échecs raconte l'histoire du sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, qui présenta le jeu d'échecs au Roi de son pays.
Le souverain demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l'échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case.
On a comme formules sur les suites de ce type (dite géométriques):
Un+1 = Un . q
Un = U1 . qn-1
Sn = U1. 1-qn / 1-q (= Somme des n premiers termes)
Un = Nombre de grains sur une case n
U1 = 1
U2 = 2
U3 = 4
U4 = 8
La raison (q) est donc égale à 2 car on fait .2 à chaque fois.
On cherche le nombre de grains qu'il y aura sur la 64ème case.
U641.264-1 = 263 = 9 223 372 036 854 775 808 ...
On cherche le nombre total de grains sur le plateau de jeu:
S64 = 1. 1-264 / 1-2 = 18 446 744 073 709 551 615
D’après les commentaires de ce site, avec ce qu’on produit par an en masse par blé, il faudrait 1500 ans pour payer Sissa. Il fallait y penser…
Ceci dit, d’après Wikipédia, Des variantes de cette légende existent, l'une suggérant que le roi accepta à condition que le sage compte les graines lui-même, une autre affirmant que Sissa eut la tête tranchée pour une telle effronterie. Certaines versions disent que Sissa ne demanda rien en échange mais que le roi insistant, Sissa aurait alors décidé de se moquer du roi en lui demandant une récompense qu'il ne pourrait donner.
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Naturellement,
Tout commentaire contrevenant aux lois habituelles qu'il n'est plus nécessaire de rappeler se verra supprimé sur le champ.
Tout commentaire est modéré et lu avant sa publication.
Donc,
AUCUNE publicité abusive présente sous forme de spam ou de lien seul est refusé. On a tous droit à une signature en fin de commentaire constructif. Par conséquent, tout lien esseulé non justifié ou expliqué sera supprimé. Je n'essayerai même pas de cliquer dessus.
L'orthographe est un bienfait. La Pléiade a pris un temps bête à codifier la langue française, ce n'est pas pour qu'elle soit torturée par après. Je surveille mon orthographe, surveillez la vôtre. Un vérificateur d'orthographe est mis à disposition.(Euh, une faute de temps en temps n'est un drame ni pour vous ni pour moi).
Ayant pris connaissance de tout ceci, vous pouvez rédiger votre commentaire en paix.