dimanche 21 mars 2010

Pour la démocratie!

Parlons un peu de ces fameuses “régionales”.

Soyons honnêtes, je fais gravement l’impasse sur cette histoire si peu intéressante; j’ai cependant noté le très faible taux de participation: 50%!
Peut-on toujours parler de démocratie dans ce cas là? J’en doute! Parce que dire que l’avis de tout le peuple est respecté, c’est un peu exagéré. C’est à se demander si la classe politique ne s’arrange pas pour désintéresser la populace normale à la politique, afin d’assurer à leurs militants le champ libre pour le vote ésotérique.

Le Pen est ravi du résultat de ces élections, c’est clairement le signe que ceux qui sont censés voter pour leur propre sécurité ne l’ont pas fait.

Enfin, comme vous pouvez le voir, si tout le monde votait, on assisterait non pas un pouvoir majoritaire mais un pouvoir partagé. C’est clair que le vote proportionnel n’est pas vraiment le meilleur système qui soit, mais le vote majoritaire à 50% de votants n’est guère meilleur. Comment un parti politique ayant obtenu la majorité parmi la moitié des citoyens peut avoir le même pouvoir que celui qui l’a obtenu parmi tous les citoyens?
Nous sommes là à la limite de la démocratie.

à bientôt.

jeudi 11 mars 2010

Subversions

Comme Paka le dit merveilleusement bien sur son blog durant plusieurs articles, la majeure partie des grands auteurs, inventeurs et scientifiques ont dû se heurter à leur propre défaut: la subversion. Il est important de savoir la conserver et la défendre, de la reconnaître importante. Sinon, on devra se résoudre à accepter le premier venu. La panique du peuple est l’absence de subversion, l’absence d’évolution. Personne pour briser l’obscurité qui s’épaissit autour de nous.

Je rêve de pouvoir prendre exemple sur tous les subversifs de l’Histoire.

 

 Denis Diderot, l’ encyclopédiste, embastillé  pendant cent jours pour ses subversions. Il est un des grands auteurs responsables de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, décrite à la Révolution Française, avec l’aide de Rousseau et Voltaire.

C’est donc un de ces hommes (tels que l’ont été Darwin, Freud, Newton, Copernic…) qui ont voulu faire avancer ce monde et qui se sont heurté à l’opinion générale.

Alors, où se situe le juste milieu lors des débats de nos jours? Doit-on se dire que tous les soucis nationaux ne sont que débats subversifs qui viseront à faire avancer le monde, mais que nous réfrénons à grand coup de conservatisme?

Ou sont-ce des retours vers le passé que nous refusons au nom de ces valeurs si durement gagnées?