mercredi 5 août 2009

The Fuckin’ Pirate

pirate

C’est officiel, je suis un '”fuckin’ pirate” ou un “Putain d’pirate” pour ces artistes amoureux d’argent. J’adore ça.
Si vous, ça ne vous rappelle pas l’époque des forbans, corsaires et flibustiers, moi non plus et c’est normal. Nous ne pillons aucun bateau, n’esclavageons aucun prisonnier, ne saccageons ni port ni navires. Nous ne sommes pas abreuvés de rhum ou d’eau salée. Nous n’avons pas les dents de travers à cause du scorbut.

En fait, c’est bien simple, nous sommes tout le monde. Nous avons une baie des pirates et nous avons une carte au trésor. Ahahaha dieu que c’est excitant de se dire que les hommes politiques appellent leurs citoyens les putains de pirates.

Que les artistes qui aiment la musique fassent de la musique et le publie gratuitement. L’industrie du disque est mort, c’est fini de se faire du pognon avec ça. Quand on possède un notebook sans lecteur cd incorporé on s’embête pas à acheter un jeu 70€ (exemple, les Sims 3) alors qu’il est gratuit en ligne, délicatement cracké par de véritables artistes.

Sachez, musiciens, par exemple, The Fratellis, que jamais je n’aurais écouté vos morceaux sans le téléchargement “illégal” (qui, soi dit en passant, n’est pas encore puni par la loi, est donc légal).


Mon groupe préféré, à qui j’ai quand même acheté un CD mais uniquement pour leur offrir de l’argent parce que je les apprécie, (cherchez l’erreur), j’avais déjà téléchargé leurs morceaux, sans quoi je n’aurais jamais entendu leurs morceaux.


Alors c’est qui le fuckin’ pirate? Celui qui essaye de faire interdire votre publicité gratuite, facile et super accessible, ou celui qui ira peut-être à vos concerts parce qu’il a adoré les morceaux qu’il a téléchargé?

Alors, Fuckin’Pirate? Oui, oui, oui, oui et encore oui!!!


Xime, the fuckin’ pirate :)

Ma petite Azur

Je suis parti une semaine à la côte d’Azur.
Profitant du soleil pleinement (d’ailleurs, la semaine prochaine je vous ferai une enquête sur l’importance du soleil sur le fonctionnement de l’organisme.) je me suis largement demandé l’intérêt profond de cet endroit, à part le soleil.

Oh oui, les gens riches viennent ici, parfois. Enfin, là où je suis en tout cas.
Mais j’ai mené ma petite enquête encore une fois et j’y ai trouvé des choses intéressantes dans l’histoire de ces lieux tant que sur la présence, encore actuelle, d’un vent méditerranéen excellent pour la santé.

Ça y est, j’en dégoute plus d’un, à parler de mes péripéties du Sud, mais voilà, se plaindre est encore la pire des choses inutiles à faire. Et bien que ce soit relativement avantageux pour moi d’être ici, je dois vous avouer que ce n’est pour moi qu’un prétexte pour moi d’être près de mes proches et un peu loin de ce que j’apprécie moins, comme… Comme quoi au juste?

Ouiouioui, on va me prendre pour un mauvais activiste écolo profiteur qui dénonce l’inutilité des vacances pour mieux partir tranquille. Mais je suis d’accord pour me dire que ceci me fait le plus grand bien, et que pourtant je pense quand même à toi, lecteur pas assidu.

Alors, mon enquête… Je me suis demandé depuis quand et surtout pourquoi les gens ressentent le besoin d’exotisme et de voyages.


Ce n’est un secret pour personne, à l’époque des expositions universelles, on ramenait d’Afrique des “cannibales” (qui mangeaient des baies) pour montrer aux gens les “plaisirs d’Afrique”. Les zoos ont commencé à fleurir un peu partout, notamment en Belgique et en France où ces zoos existent encore et, étrangement, prolifèrent.

Alors, d’où vient cet engouement? 
Le besoin de repos, de lumière (qui, on peut le dire, remonte efficacement le moral, voir luminothérapie) est indéniable. Mais cela explique-t-il vraiment le besoin de “changement”? Voir du neuf?
 

Marx parlait d’aliénation, parce que la société telle qu’il la voyait menaçait de sombrer dans la “routine” et que cela serait mauvais pour la santé morale des gens. Il a donc remarqué. Que cela est indéniable.
Seulement, on ne sait pas faire changer d’air toute le planète (on va pas faire une “tournante des pays”. De plus, l’impact écologique de tous ces changements est dramatique.

Me voilà de retour de Côte d’Azur, et je me sens en effet rechargé, revigoré. Le simple fait de n’avoir rien fait, allongé au soleil près d’une piscine à lire un bouquin qu’un ami m’a offert m’a remis à niveau pour les tâches qui m’affrontent.

 

la prochaine fois, je prendrai l’avion solaire :) Blague à part, j’aimerais que ces vacances soient possibles à raison d’une par an et que son impact écolo-économique soit limité. L’avion solaire, la voiture électrique, le tourisme solidaire (pour les fans de très très longues distances) ne sont pas que des alternatives, ce sont des SOLUTIONS.